-  Mazekeen ! 

Je ne pus m'empêcher de grogner. Lucifer. J'adorais le diable, j'ai été créée pour le servir et le protéger mais depuis peu il me tapais sérieusement sur les nerfs. Un beau gosse brun qui pouvait accomplir tous les fantasmes d'une femme arriva devant moi.  

- Je ne tra..

- Travaille plus pour moi je sais mais j'ai une faveur à te demander.

Je le regardais un peu perplexe et méfiante. Il ne demandait jamais de faveurs, il les offres contre garanties. Qu'est ce qui pouvait bien le forcer à faire cela ?

- Tu va vivre avec Chloé n'est ce pas ? 

Je grogna doucement.

- Hors de question que je l'espionne pour toi.

Il soupira. Ce diable était un vrai gamin. Il avait le béguin pour la première fois de sa vie, et ce béguin le rendait mortel. Ce qui accentuait l'attrait qu'il avait pour cet inspecteur. Je soupira et secoua la tête négativement.

- Pas un mot de plus, je n'espionnerais pas Chloé. Allez à plus j'ai du boulot.

- Veille au moins sur elle ! 

Ca sonnait comme un ordre mais je ne me retournait pas. Depuis que son frère Uriel avait essayé de tuer Chloé de dizaines de façons possible et qu'en dernier recours Lucifer avait du le tuer, il n'avait plus été le même. Il était perdu. Comme lors de sa chute. 

- Pour qui me prend tu ? Si elle se fait tuer, je n'aurais plus de colocataire et je devrais m'occuper de son gosse non ?

Je l’entendis rire au moment où les portes de l'ascenseur se refermaient

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Il passa à coté de moi sans me voir ni me sentir. Cachée dans les ombres, je l'observa un petit instant et sourit de toutes mes dents. La proie était un tueur à gages, homme de main de plusieurs mafias connues. La cible regarda autour d'elle. Il traînait dans les rues pour acheter de la drogue, car sans travail il était en manque de stimulations. Ca y'est, il sentait que quelques chose n'allait pas. Je sortit de l'ombre, et son regard accrocha ma tenue. Qu'avait-elle de bizarre ? Un jean, un haut à lacets et des bottes montantes, tous noir. Il sourit comme si il découvrait un morceau de sucre à se mettre sous la dent.

- Alors poupée, on vient chercher la compagnie ?

Je soupira. Durant mes longues années en enfer, comme reine tortionnaire, j'en avait entendu des phrases toutes faites, mais celle ci ... par la mère de Lucifer c'était la plus chiante.

- C'est tout ce que t'a ? Tu veut pas me servir un autre propos machiste ?

Il grogna et s'avança vers moi pour m'attraper les cheveux.

- Ferme ta grande gueule salope. Et ouvre la seulement pour me faire une pipe !

Je soupira de nouveau. Bon finissons-en, il me tapait sur les nerfs. Il était moche, il puait, et il était visiblement drogué. Pas le genre avec j'aurais fait de galipettes, mais tout à fait celui que j'adore torturer. Je m'enleva rapidement cette idée de la tête. On m'avait bien fait comprendre la dernière fois, que torturer les cibles s'était pas "légal" et que la police les préférait en bon état. Je sourit au porc et lui montra mon vrai visage. Mon visage de démon. Il hurla et sortit un couteau tout en reculant dans la ruelle. D'un coup de pied je fit valser son arme inoffensive. Je m'approcha de lui, doucement lui attrapa le peu de cheveux qu'il avait et plongea mes yeux dans les yeux.

-Bouh !

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- Maze ! 

Je grogna. Aujourd'hui je grognais beaucoup mais pas pour la raison que j'aimais. Je me tourna vers le crétin beau gosse. Ce mec aurait pu être mannequin, mais il avait choisit le chemin du FBI et était mon commanditaire pour mes contrats. Il refusait également de coucher avec moi , et un jour je saurais pourquoi. Mais bon, bien d'autre le voulait. Il s'approcha de moi et ses sourcils froncés me firent comprendre qu'il allait essayer de me passer un savon.

- Que lui a tu fait ? On avait déjà discuté de ça toi et moi, on ne torture pas les cibles !

- Je ne lui ai malheureusement rien fait.

La déception dans ma voix dut lui faire comprendre que j'étais sincère. Montrer mon vrai visage n'était pas de la torture, c'était un plaisir passager.

- Alors pourquoi les médecins l'ont-ils diagnostiqués comme fou ? traumatisme post-combat ou torture qu'ils disent.

- Je sais pas, demande leur, ils ont l'air d'en savoir plus que moi. D'ailleurs, quand tu voudra me remercier pour mes services ...

- Je t'enverrais ton chèque au plus tôt.

Je fis la moue et haussa les épaules. Tant pis pour lui.

 

La musique battait l'air et entrait sous ma peau. Sur la piste les humains dansaient, leurs mouvements étaient tellement sensuels qu'ils faisaient presque l'amour sur la piste. Je souris de toutes mes dents. A peine arrivée, deux beaux spécimens m’entraînaient sur la piste. Tellement collés à moi que je pouvais tout sentir. On s'enlaçaient. On s'embrassaient et avant de réellement le faire sur la piste ils m’entraînèrent chez eux. Je vois, un couple bi qui aimait s'amuser. J'allais les garder dans mon répertoire ses deux là.

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